Les activités des fins de cycles universitaires (Bac., Master et PhD) sont de réelles opportunités en or offertes par les institutions universitaires aux étudiants finissants afin de s’exercer adéquatement à intégrer, avec succès, le milieu professionnel. En effet, ces opportunités leur permettent de parfaire et de développer leur autonomie et leur sens entrepreneurial. Certes, la majorité des étudiants réussissent leurs PFE, leurs mémoires de maitrises et leurs thèses de doctorats, mais qu’en est-il de la qualité de ces réussites ? Pouvons-nous les qualifier de réussites seulement parce que l’étudiant a franchi l’étape qui le sépare du diplôme ? Ou bien de réussites au sens strict du terme dont les effets et les retombées transcendent les dimensions spatiotemporelles, techniques et conjoncturelles ? La réponse à cette question n’est pas facile et dépend, surtout, du degré de conscience et de volonté de tout un chacun du triptyque ; étudiant-encadrant-institution universitaire. En pratique, chaque année nous constatons que cette traversée du monde académique vers le monde de travail n’est pas de tout repos et parfois, même, elle peut être houleuse pour certains étudiants. Une chose est certaine, c’est que la quasi-totalité des étudiants universitaires rencontre automatiquement des problèmes lorsqu’ils préparent, réalisent et communiquent leurs projets de fin d’études (PFE), leurs mémoires et leurs thèses de doctorat. Ces problèmes, sont de types et d’envergures différents et peuvent aller du stress à la confusion, à l’angoisse et, parfois, même à des dépressions profondes qui se terminent dans les meilleurs cas par un abandon.